Martin Chuzzlewit

The Life and Adventures of Martin Chuzzlewit

Vie et aventures
de Martin Chuzzlewit
Image illustrative de l’article Martin Chuzzlewit
Frontispice de Martin Chuzzlewit par Phiz

Auteur Charles Dickens
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Préface Charles Dickens
Genre Roman (critique sociale et morale)
Version originale
Langue Anglais
Titre The Life and Adventures of Martin Chuzzlewit
Éditeur Chapman & Hall
Lieu de parution Londres
Date de parution 1844
Version française
Traducteur Alfred Stanislas Langlois des Essarts
Éditeur Hachette
Lieu de parution Paris
Date de parution 1858
Type de média vol. in-16
Chronologie

Martin Chuzzlewit ou Vie et aventures de Martin Chuzzlewit[1] (titre original en anglais : The Life and Adventures of Martin Chuzzlewit) est un roman de Charles Dickens, le dernier de sa série dite « picaresque »[N 1],[2], paru en 1844.

Dickens le considère comme son meilleur roman ; pourtant, le livre, bien qu’offrant de multiples rebondissements, ne connaît pas la grande faveur du public comme ses précédents ouvrages[3] ; aussi, pour relancer les ventes mensuelles, est-il conduit à en modifier l’intrigue de façon spectaculaire. Pour cela, il expédie son jeune protagoniste, Martin Chuzzlewit, en Amérique, pays qu’il connaît pour l’avoir visité l’année précédente, séjour ayant d’ailleurs conduit à la publication de ses Notes américaines (American Notes) en 1842.

Cet épisode offre à sa verve satirique une nouvelle cible de choix, et Dickens brosse de ce pays une image de contrée perdue et malsaine où seuls surnagent quelques agrégats de grossière civilisation, îlots inhospitaliers que hantent des cohortes de camelots et charlatans de tout poil aussi roublards qu’imaginatifs. Cette description, que Kenneth Hayens juge superficielle et caricaturale, soulève outre-Atlantique un tollé que Dickens a bien du mal à contenir, et Kenneth Hayens avance l’idée que, malgré la vision sommaire qui en est donnée, le roman a contribué, tout autant qu’American Notes, à associer le nom de Dickens aux États-Unis[4].

Selon la préface de l’auteur, le thème principal de Martin Chuzzlewit est l’égoïsme, diffus parmi tous les membres de la famille Chuzzlewit et traité sur le mode satirique. Le roman présente deux « méchants » (villains), Seth Pecksniff et Jonas Chuzzlewit, qui comptent parmi les plus célèbres de Dickens, passés, comme les Fagin et Bill Sikes (Oliver Twist), Compeyson (Great Expectations) et autres, à la légende[5]. Cependant, au-delà de la leçon moralisante, John Bowen souligne que « le roman est l’un des plus drôles de la langue, suscitant le rire et l’affection depuis sa première parution »[6].

Le livre est dédié à la baronne Angela Georgina Burdett-Coutts (1814-1906), philanthrope, connue entre autres pour être l’héritière la plus riche d’Angleterre, amie de l’auteur avec qui elle a monté le projet de Urania Cottage destiné aux femmes dites « perdues »[7].

  1. Titre de la première traduction française, utilisée de 1858 à 1848.
  2. Philip V. Allingham 1990, p. 329.
  3. (en) Michael Hardwick et Mary Hardwick, The Charles Dickens Encyclopedia, New York, Scribner, .
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  5. (en) Juliet John, Dickens’s Villains : Melodrama, Character, Popular Culture, Liverpool, Liverpool University Press, (ISBN 978-0-19-818461-4, lire en ligne).
  6. Charles Dickens, éd. de John Bowen 1997, p. IX.
  7. (en) Edna Healey, Lady Unknown : The Life of Angela Burdett Coutts, Londres, Sidgewick & Jackson, .


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